Le Parc national de Big Bend ne manquera pas de vous captiver, lors de votre road trip aux États-Unis, par ses immenses étendues désertiques et ses majestueuses montagnes. Située dans le sud-ouest du Texas, il est, avec ses 3242 km2, la zone protégée la plus vaste de la région désertique du Chihuahua.
Histoire du Parc national de Big Bend
Créé en 1944, le Parc national de Big Bend a été nommé ainsi en référence à la courbure (« bend ») caractérisant le fleuve Rio Grande, qui est la frontière naturelle entre les États-Unis et le Mexique.
Avant d’accéder au statut de parc national, la région était notamment connue pour ses nombreux sites d’exploitation de sulfure de mercure, qui a cessé vers la fin des années 1930. De cette époque datent d’ailleurs plusieurs villes et villages fantômes qui constituent, aujourd’hui encore, de véritables attractions pour les visiteurs américains les étrangers en voyageaux États-Unis.
Depuis 1976, le Parc national de Big Bendest reconnu réserve de biosphère par l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture).
Spécificités de la région
Le Parc national de Big Bendest, en fait, composé de trois sous-régions que sont les montagnes Chisos, les alentours du Rio Grande et le désert de Chihuahua.
Du temps des explorateurs venus d’Espagne, la région était surnommée le « desplobado » (le dépeuplé), tant les lieux leur paraissaient inhospitaliers et inhabitables. On a, en effet, affaire à de vastes étendues désertiques (90% du territoire), hérissées de falaises et de montagnes culminant parfois à 2,7 km.
Comme dans tout désert digne de ce nom, les écarts de température entre le jour et la nuit sont importants ; le mercure pointe à 38°C lorsque le soleil est au zénith et chute à 0°C en nocturne avec des vents forts. On est donc en plein décor de westerns et de films dignes des plus épiques récits de la ruée vers l’or.
Tourisme et attraits
L’endroit se prête parfaitement à des activités de randonnée, qu’elles soient pédestres, à cheval ou en voiture pour un road tripinoubliable.
Ce n’est donc pas un hasard si une région aussi « peu accueillante » de prime abord draine, chaque année, 350 000 touristes.
Parmi ceux-ci, beaucoup viennent découvrir les villes fantômes telles que Study Butte et Shafter. Ils cherchent également l’émerveillement en admirant l’extraordinaire faune et flore qui vit dans le Parc national de Big Bend. On y trouve des dizaines d’espèces de cactus, un bon millier de variétés de plantes (peuplier faux-tremble, sapin de Douglas…), des oiseaux majestueux (aigle doré, vautour noir, ibis blanc…), des pumas, des lièvres de Californie, des ours noirs ou encore des coyotes.
La route Ross Maxwell Scenic Drive fait partie des itinéraires permettant d’aller au plus près de cette nature sauvage et de se rendre compte de la beauté géologique du site.
Par ailleurs, de multiples pistes attendent les randonneurs débutants et aguerris, comme celles de Grapevine Hills (3,5 km), Window Trail (9 km) et Lost Mine (7,7 km). Les amateurs de canoë-kayak ne sont pas en reste, puisqu’ils ont la possibilité de s’inscrire à l’un des « river tours » proposés sur place.